Collier articulé avec une charnière et des rivets, argent premier titre, émaux grand feu dans les tons bleu vert.
Ce collier est un travail de longue haleine. Le serpent a été sculpté en six parties dans des blocs de cire. Chaque cire a été moulée à froid dans du silicone. Ces moules ont été injectés afin de ne pas perdre le travail initial. L’étape suivante est celle de la fonte à la cire perdue. Pour cela, les maquettes en cire sont recouvertes d’un plâtre réfractaire, lui-même contenu dans un cylindre en acier. Le cylindre est cuit plusieurs heures, la cire s’écoule, l’argent est coulé à sa place.
Les parties du serpent sont reprises à la scie, à la lime, à la fraise, au papier émeris… Les contours des cavités (technique du champlevé) sont repris à l’échoppe. L’argent est poli au brunissoir en agate et au tambour. Une gravure dans le fond des écailles est effectuée pour magnifier les couleurs. Il s’agit de la technique du guilloché. L’émail est alors posé en dégradés, cuit plusieurs fois et lapidé. Enfin, le serpent est poli puis assemblé à l’aide de rivets et d’une goupille.
Pour en savoir plus, découvrez le film de fabrication du collier :